LITTERATURE

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UN PERCORSO PER LA SCUOLA SECONDARIA DI 1° GRADO

del prof. Massimiliano Badiali


 

LITTÉRATURE : EXISTENTIALISME

L'existentialisme est un courant philosophique et littéraire qui considère chaque personne comme un être unique qui est maître de ses actes et de son destin, (un essere unico che è padrone dei suoi atti). Le fondateur de l’Existentialisme est le philosophe allemand Martin Heidegger : selon lui l’homme est seul dans le monde, il a été jeté dans l’existence (è stato gettato nell’esistenza). Les philosophes existentialistes plus importants sont : Søren Kierkegaard  qui est catholique : il dit que l’existence suit trois stade (esthétique, moral et réligieux), Friedrich Nietzsche (qui parle de la mort de Dieu et de l’acceptation positive du négatif de la vie ou amor fati). Les écrivains existentialistes français plus importants sont Jean-Paul Sartre et Albert Camus.                                               Thèmes

- L’existence précède l’essence : selon Sartre l’homme est jeté dans le monde, donc il existe avant de penser (l’uomo è gettato nel mondo, esiste prima di pensare).

 - Athéisme : Il y a donc le refus de la religion et la négation de Dieu.  

- La liberté de l’homme : si Dieu n’existe pas, l’homme est l’unique responsable de ses actions : il est libre de choisir (libero di scegliere).

- Peur, nausée, aliénation et absurde : selon les existentialistes la peur, l'ennui, l'aliénation, l'absurde, la liberté et le néant sont les éléments fondamentaux de l'existence humaine (paura, noia, alienazione, assurdo, libertà e nulla sono i temi fondamentali dell’esistenza umana).                            LITTÉRATURE : JEAN-PAUL SARTRE

Jean-Paul Charles Aymard Sartre (Paris, 21 juin 1905 - Paris, 15 avril 1980) est un philosophe et écrivain français : dramaturge, romancier, et nouvelliste ainsi que critique du XXe siècle. Les œuvres principales sont : La Nausée (1938), L'Etre et le Néant (1943), Huis clos (1945), L'existentialisme est un humanisme (1964).                     Thèmes

-Existentialisme athée (esistenzialismo ateo) : selon Sartre l’homme est seul et Dieu n’existe pas. Il est athée et crée que l’existence détermine la pensée. Il dit « je suis donc je pense ».   sum ergo cogito (je suis donc je pense) . Il dit le contraire de René Descartes (Cartesio) qu’il théorise le cogito ergo sum (je pense donc je suis= penso quindi sono) Pour Descartes l’homme pense et donc il existe (l’uomo pensa dunque esiste), pour Sartre il existe, puis il pense.                                                          LA NAUSÉE

La Nausée est un roman philosophique mais aussi quelque peu autobiographique de Jean-Paul Sartre, publié en 1938. Il parle de la nausée comme ennui d’existence (nausea come noia di esistere). TRAME Antoine Roquentin, célibataire d'environ trente-cinq ans, vit seul à Bouville, cité imaginaire qui rappelle le Havre. Il travaille à un ouvrage sur la vie du marquis de Rollebon, aristocrate de la fin du XVIIIe siècle, et vit de ses rentes. Il tient son journal, et c'est le texte de ce journal qui constitue le roman, écrit à la première personne. Il constate que son rapport aux objets ordinaires a changé et il se demande en quoi. Tout lui semble désagréable. Il n'a plus d'affection pour personne Il ne supporte plus la bourgeoisie de Bouville, Il sent la vie comme suffocante comme nausée existentielle.

LECTURE DU ROMAN : LA NAUSÉE La chose, qui attendait, s'est alertée, elle a fondu sur moi, elle se coule en moi, j'en suis plein. - Ce n'est rien: la Chose, c'est moi. L'existence, libérée, dégagée, reflue sur moi. J'existe. J'existe. C'est doux, si doux, si lent (….)j'existe, c'est moi qui l'entretiens. Moi. Le corps, ça vit tout seul, une fois que ça a commencé. Mais la pensée, c'est moi qui la continue, qui la déroule. J'existe. Je pense que j'existe. Oh! le long serpentin, ce sentiment d'exister - et je le déroule, tout doucement... Si je pouvais m'empêcher de penser! J'essaie, je réussis : il me semble que ma tête s'emplit de fumée... et voila que ça recommence: (…) Ma pensée, c'est moi: voilà pourquoi je ne peux pas m'arrêter. J'existe par ce que je pense... et je ne peux pas m'empêcher de penser. En ce moment même - c'est affreux - si j'existe, c'est parce que j'ai horreur d'exister. C'est moi, c'est moi qui me tire du néant auquel j'aspire: la haine, le dégoût d'exister, ce sont autant de manières de me faire exister, de m'enfoncer dans l'existence. Les pensées naissent par derrière moi comme un vertige, je les sens naître derrière ma tête... si je cède, elles vont venir la devant, entre mes yeux - et je cède toujours, la pensée grossit, grossit, et la voilà, l'immense, qui me remplit tout entier et renouvelle mon existence. (...) Je suis, j'existe, je pense donc je suis; je suis parce que je pense, pourquoi est-ce que je pense? je ne veux plus penser, je suis parce que je pense que je ne veux pas être, je pense que je... parce que... pouah!

LITTÉRATURE : ALBERT CAMUS

Albert Camus, né le 7 novembre 1913 à Mondovi en Algérie et mort le 4 janvier 1960 à Villeblevin dans l'Yonne, est un écrivain, dramaturge et philosophe français. . Ses romans  sont L'Etranger (1942), la Peste (1947), La Chute (1956).                        Thèmes

- Athéisme : chez Camus il y a le refus de la religion et la négation de Dieu.  

- Absurdité de la vie : la vie de l’homme est absurde. La seule certitude est la mort. L’image de Sisyphe, qui, selon la mythologie grecque est condamné par les dieux à pousser éternellement un grand rocher sur une montagne, répresente la condition humaine dans le monde.

- L’homme est étranger à soi-même : Selon Camus l’homme sait très peu de soi (sa poco di sè). Il est étranger à soi-meme (straniero a se stesso), comme Meursault qui tue sans rien éprouver (che uccide senza provare nulla)

- L’humanité est malade : L’homme n’est plus humain, il devient un monstre : l’humanité est malade de peste. Il y a une régression de l’homme à la maladie.

- La solidariété. Dans l’absurde de la vie, les hommes deviennent frères et solidaires (fratelli e solidali).

LA PESTE est un roman qui raconte la diffusion d’une peste dans l’humanité. L'histoire, qui se veut réaliste, aussi bien dans son décor, ses péripéties, la description clinique de la maladie et la variété des personnages, raconte comment la peste se déclare non dans une cité imaginaire, mais à Oran, comment la ville sera coupée du monde et livrée à son malheur, La peste contage tous les hommes. La peste représente la guerre ou le fascisme. Les hommes dans l’absurde apprennent à être frères et à s’aimer avec fraternité.

LITTÉRATURE : JACQUES PRÉVERT

Jacques Prévert, né le 4 février 1900 et mort le 11 avril 1977, est un poète et scénariste français. Son œuvres principale est le recueil poétique Paroles (1945).      Thèmes

- Poésie du quotidien : il aime une poésie de réalité et du quotidien

- Critique de la guerre : La guerre apporte destruction et cruauté (crudeltà)

- Amour libre et liberté : l’homme doit vivre la joie de l’amour est sa liberté.

La poésie BARBARA est une critique à la guerre. L’homme doit chercher son bonheur (felicità) : le poète rappelle Barbara qui était heureuse, mais maintenant le poète ne sait plus où elle se trouve, parce que la guerre est terrible avec ses bombes, ses ruines (rovine) et ses morts.

BARBARA

(……)    Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
Qu'es-tu devenue maintenant
Sous cette pluie de fer
De feu d'acier de sang
Et celui qui te serrait dans ses bras
Amoureusement
Est-il mort disparu ou bien encore vivant
Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n'est plus pareil et tout est abîmé
C'est une pluie de deuil terrible et désolée
Ce n'est même plus l'orage
De fer d'acier de sang
Tout simplement des nuages
Qui crèvent comme des chiens
Des chiens qui disparaissent
Au fil de l'eau sur Brest
Et vont pourrir au loin
Au loin très loin de Brest
Dont il ne reste rien.

BARBARA

Oh Barbara
Che coglionata la guerra
Che ne è di te ora
Sotto questa pioggia di ferro
Di fuoco d'acciaio di sangue
E l'uomo che ti stringeva tra le braccia
Amorosamente
E' morto disperso o è ancora vivo
Oh Barbara
Piove senza sosta su Brest
Come pioveva allora
Ma non è più la stessa cosa e tutto è crollato
È una pioggia di lutti terribili e desolata
Non c'è nemmeno più la tempesta
Di ferro d'acciaio e di sangue
Soltanto di nuvole
Che crepano come cani
Come i cani che spariscono
Sul filo dell'acqua a Brest
E vanno ad imputridire lontano
Lontano molto lontano da Brest
Dove non vi è più nulla.