PYRAMIDE DE DIGNITE
Ce nest pas la caresse de la
rénonce!
- Peut-être que dans les poussières
- De lune de cur
- nai-je pas cherché
- Des coins de lumières?
- Peut-être que dans la graine
- De feu de lâme
- nai-je pas rencontré
- Des silhouettes sans chaleur?
- Dans lobscur réseau du temps
- Il y a
. vertige et enygme.
- Jai joué avec le soleil
- Entre des branches dépouillés
- Et des sarments mutilés
-
..Prisionnier des eaux
- Jai senti
- Brins de larmes
- Entre rangées de croix
- Dans la cuirasse de mes
- Faibles et flegmatiques pensées.
- Ce nest pas le crystal de quiétude
- Qui nenflamme pas le gouvernail
- Des braises du cur,
- Cest la stagnation du poison
- Qui pétrifie les écharpes
- De mousse des rêves
- La force de mes viscères
- Cest
- Lave de sang
- Racine blanche de feu
Pyramide de dignité.
LA CHIMERE
- Obscur de langueur
- Mutilé
- Dans lempire de décadence
- Du viril cur
- Je suis ton fils, le tien,
- Chimère
- Malade dune écho divine.
- Je nai du lucumon timbre
- Que peut-être le râle
- Je nentends
- Dancestrale nostalgie
- Effaré
- Que rugir dedans
- Un éroÏque et indompté guerrier..
- Ma poitrine, Chimère,
- Jimmerge
- Dans le rite de la terre
- Graine de ton courage
- De lEmpire de nature
- Donnes , Ô Mère,
- Au toscan fils nouvel,
- Un barbare esprit austère
- Qui detrusque chant soit digne.
NAUFRAGE
- Né dun dieu malhereux
- Seul je me suis promené
- Entre des fremissements détoiles
- A travers des sentiers
- De cyprès et de fruits épineux
- Entre des trames de cauchemars
- Egaré
-
- Brûlé de soleil
- Entre lambeaux de rêve
- Jai marché
- Et embryons de douleur
-
- Tant de pas jai parcourru
- En mendiant
- Entre galéries de souvenirs
- En haletant à linfini
-
- Silencieux lavancer des pas..
- Entre dodyssées et des tempêtes
- Je glisse
- A travers lobscur
- Lugubre
- Comme un naufragé
- Ivre dombre.
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AMANTS
- Claire cest ta peau
- A la caresse de la lune..
-
- Sous mes nus
- Chaudes chairs
- Tes mains
-
- Dans tes profondités sétacées
- Tiédeur de doigts
- Entre le vent
- Humides de rosée
- Ce sont nos affres
- Dignorants fruits
- De marguerite
- Excités
- Nous
- Amants assoifés
- Comme des feuilles dépouillées.
FUEGO DE ALMA
- Quand les haleines effleurent
- La peau
- Et tout autour il se tait
- Tu entends ma bouche enchaînée
- Et tes hoquets à me ravir
- La muette promesse.
-
- De toi, je murmure rapace
- Et mes doigts serrées
- Souvrent
- Dans ta chair intérieure
- Maintenant que la nuit resplend
- Et tout languit
- Comme un mirage.
EROS à L.
- Dans les horloges de rêves
- De mythes encore vierges
je tai cherché
- Derrière de trains de brouillard
- Comme naïade dessine dondes deau
- Dans des silencieux murmures immortels
- Dans les fonds de la pousée
- Qui dégouttent la sueur
- Dune fleur à peine déracinée
- Du vieux encrier
- Désormais séché à la lune...je tai rencontré
- Mon âme
- Maintenant
- Comme un rail de soleil
- Se déssout en mots de soie
- Et hoquets de rêves
- Couchés en lits
- De blanches feuilles
- Je découvre des timides coins
- Vieillis dabsence
- Sur la rive de lâme.
VINGTIEME SIECLE
- La lune
- Éphémère crystal
- De décadence
- Entre rouillées barres
- Darcaïques mémoires
- Placide et languide
- Répand
-
- La mélancolie.
- Rien dautre que le cadavre du soleil
- Recueilles
- Vingtième siècle.
LOLIVIER
- Pas plus de plantes
- Jai dans mon désert
- Jardin.
-
- Cétait
- Le sapin la mer
- Le pin le soleil
- Loranger le ciel.
-
- Toi vivant tu es,
- Solitaire et austère,
- Ô Olivier,
- Parfumé de quiétude
- Echo de solitudes
- Entre des symphonies de soie.
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- Citrons en fleurs?
-
- Combien de ports, Ô Frère
- Des coins de ciel
- Défunts
- Et des brûlés lauriers
- Dans le sourire des eaux.
-
- Sur ces champs de notre terre
- Tu mas dévoilé
- Divoire les portes
- A secrets dappels mystiques.
-
- Toi tu es
- Mon frère, Olivier,
- seul fragment de dignité
- entre souffles de genêt.
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